Philosophie


Philosophie et âme du site

Le logo :

Mandorle d’azur à 4 étoiles or. Croix immaculée au centre à 2 liserés rouge et or autour. Sigle A*M*M*E à sa base, surmontée d’un gâteau d’anniversaire d’une bougie. Lys à dextre et senestre une maisonnette.

La philosophie de l’association est celle de la COMPASSION. Cette compassion est une passion partagée et une compensation.

Historique :

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L’association est née à la suite du décès d’Ambroise Ficheux, à l’âge de 15 ans d’un cancer après un combat de 3 ans et 4 mois.
Cette association voudrait perpétuer sa mémoire, son optimisme et sa foi, délivrer ce message à la jeunesse et faire mémoire des enfants défunts et disparus.
Ouvrir la Porte de l’Espérance !
4Si la mort est une interruption, elle n’est pas pour autant une cessation.
Nous vivons à travers nos enfants la joie, l’enthousiasme, le souvenir qu’ils nous ont laissé. Rien n’est figé, et leur présence continue autrement.
Ce peut être un signe remémoré, une parole amicale, un jour anniversaire…
Mais il y a plus ! Nous affirmons que l’Amour est plus fort que la mort.
Nous affirmons que nous sommes faits pour l’Eternité, et que, venus à la Vie nous ne mourrons plus ! Croire que nous nous reverrons tous est le commencement de l’Espérance. C’est la Communion d’Amour ! Oui, nous sommes communiés, parce que venus d’une même origine : Dieu. Il y a certainement un lien mystérieux entre le Commencement et la Fin, entre la Genèse et l’Apocalypse. (Attention, ce mot grec signifie dévoilement ou révélation et non catastrophe !) On pourrait alors parler du lever d’un voile, léger, innocent, circulé de lumière.
Nos enfants vivent dans une autre dimension, ils n’éprouvent plus nos limites propres à notre Terre et à ses lois cosmiques. La Tradition dit qu’ils reposent dans la Paix.
Petit message sur la Vie et l’Espérance
Façonné dans l’Amour par le Dieu d’Amour, fait à son image, Lui qui est vie, nous participons déjà à son Éternité.
Ne pas croire en l’ Éternité c’est laisser le doute s’installer puis peu à peu l’oubli qui est une deuxième mort, aussi redoutable.
Ni les maladies, ni les cancers, ni la mort n’arrêteront l’irruption de l’Amour. Sa marche est inexorable. Elle a commencé, elle atteindra !
Pour chacun des enfants qui ont cru et qui sont partis : on a pas le droit de douter. Ce serait démissionner, ce serait comme une sorte de soupçon porté sur eux comme s’ils s’étaient trompés ! C’est même ne plus espérer pour eux la Vie ! Or c’est ce que nous leur avons offert comme 1er et plus précieux don avant ceux de la Liberté et de l’Amour…
Ne plus croire, c’est perdre et pour nous l’espérance en la Résurrection, et pour eux la possibilité de les revoir un jour.  C’est tout perdre ! Non, ils ne se sont pas trompés, et leurs combats et leurs souffrances et leur patience n’ont pas été pour rien.                          Testament à leur manière pour nous, à une formidable provision d’Espérance.
Entre drame et amour
Le Christianisme est né de la mort d’un enfant, et quel Enfant ! C’est un enfant car sa mère lui survit. Même grandit, il est toujours son enfant. Il est, demeure et sera son enfant.
Cet amour dépasse l’éternité et embrasse Dieu !
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Le Christianisme est né de cette présence de la Mère voyant lentement partir son Fils … Et c’est justement la présence de Marie à la Croix qui précise l’enfance de la mort de Dieu.
Le Christianisme est né de la douleur de la Mère à la Croix, dont Jean voit et témoigne. Cette naissance née d’un drame est religieux, car elle est remplie en son sein de la présence de l’Amour de Dieu qui a souffert cette passion humaine. Ainsi de par Dieu, la souffrance est religieuse par Celui qui l’a consommée. L’Homme devrait s’en souvenir…
La Mère présente du premier souffle … au dernier : Lorsque le Christ remet à la Croix le dernier Souffle, c’est sa mère en première qui le reçoit et dans ce même instant, dans le cœur de cette femme en souffrance naît l’Eglise. Sans Marie, pas d’Eglise.
                 L’Eglise est ainsi née du drame de la mort d’un Enfant devant sa mère.
C’est ce spectacle qui nous est présenté à nos yeux par le signe de la Croix et des Pietà dans les Eglises. De cette vision douloureuse et mystérieuse, le Peuple de Dieu né de cette Eglise enfantée devrait donc mettre en priorité les intentions des parents endeuillés de leurs enfants offerts.
Plus qu’une légitimité dans leur douleur, ce serait une première consolation… 
Qu’est-ce que l’Eglise ? C’est une Fracture et une Communion. Ni l’une sans l’autre, mais les deux en une ! Elle a son commencement en Marie qui, par cette croix associée, siégera au milieu des apôtres à la Pentecôte des Langues.
Personne n’a parlé autant de son Fils que Marie. Elle a ordré les récits à Luc et Jean. Sans elle, aurait-on eu des Evangiles ? de l’Amour à la manière du Christ?
Elle est donc une Parole ouverte et sereine pour toutes les mères qui n’osent pas parler de leur enfant ou qu’on a dissuadé de taire!
Qu’est-ce que la Pentecôte ? C’est la plénitude de l’Esprit Saint, le souffle de Dieu dans le cœur de ceux qui l’aiment. C’est vivre de la Vie même de Dieu. Quant à Marie, on l’appelle Mère des Hommes car elle a été traversée par la plus grande souffrance humaine, laquelle inonde dès l’origine et aveuglément la totalité du genre humain …
Le Secret :
Par la présence de Marie Mère de Jésus au Golgotha, l’image du Christ sur la Croix montrée par l’Eglise aux Peuples du Monde comme premier signe, est donc bien celui de la mort d’un Enfant ! Ce spectacle du Fils souffrant et mourant devant sa Mère, légitime la priorité sur les intentions en faveur d’enfants et des douleurs parentales qui en découlent… Ainsi toute la diversité des oeuvres de Charité par ce souffle de l’Esprit répandu à la Croix, justifie leurs sources par gravité et leurs fécondités par convergences de cette cause première où l’Amour n’a pas de plus haute manifestation.
La séparation d’un être
Survivre à la séparation d’un être est un don plus fort, un signe plus grand que tout ce qu’on pourrait en sa compagnie imaginer lui offrir.

je t’ai perdu…13 …. mon ange

C’est une présence en creux absorbant et projetant la personne dans une nuit totale. Marie la mère de Jésus, un certain vendredi, le 7 avril 30 après le soir de la Croix a vécu deux nuits, (vendredi et samedi), puisque ignorant complètement l’avenir, elle perdit à la fois et l’Homme et Dieu !
Dans cette « Liturgie des Ténèbres », dans cette nuit absolue, sans fils, sans Dieu, seul l’amour  soutenait l’âme  morcelée de ce dernier Rameau du Peuple de l’Alliance.         C’est vraiment un mystère de savoir comment cette petite femme a « tenu » ? On ne le saura jamais. Par sa foi au Tout Puissant ?
Les parents dé-carnés devraient simplement la regarder…
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le Trône ultime

     Marie silencieusement porte en ses doigts immaculés les morceaux de votre cœur.     En votre enfant mort, c’est  vraiment Jésus Christ lui-même qui, en lui a vécu sa Passion jusqu’à la mort. Il n’y a pas d’écart. C’est ce même Dieu qui, en lui, par lui et avec lui a vécu son amour jusqu’au bout…
                                                       Où est Dieu ?  Il est là.
A cet autel de votre cœur éparpillé, l’Enfant et la mort de Dieu en Christ ne font qu’Un :  et c’est cela l’Eglise, c’est-à-dire une Fracture et une Communion.
Votre Enfant et Dieu sont inséparables. Et c’est de ce mystère d’alliance Trine, entre Dieu, l’Enfant et la circulation de votre cœur, que jaillira la Vie !…
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enfants jouant

« Pour la Vie ! »

L’article 16 du Code Civil, stipule que « la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».
Or ce qui garantit le caractère sacré et inviolable de l’Homme, est que Dieu est en lui et que Dieu est le Commencement. A ce titre, nul ne peut lui porter atteinte, chaque être est sacré, respecté, respectable.
L’Homme fait à l’image de Dieu et recevant par lui l’Amour est capable d’aimer et d’être aimé.                                                                                                                                                             Car Dieu seul est Amour, en dehors de lui, il n’y a pas d’amour et rien n’existe hormis l’Amour. Il se communique sans altérer le corps, ni diminuer la liberté.                      L’enfant est le signe de l’Amour, le signe de la vie. Désiré, attendu ? On désire toujours l’enfant, c’est plutôt les circonstances qui nous arrêtent. Or la vie surpasse l’existence, elle est principe et don de Dieu. En revanche l’existence, elle, est soumise au flux du Temps, à ses conditions, aux conjonctures
L’association A*M*M*E défend les droits de l’enfant  en priorité sur ceux des adultes. (Lorsqu’il y a naufrage par exemple, on fait passer les enfants d’abord).
Nous condamnons tout ce qui porte atteinte à la vie ou la dégrade : l’avortement, la malnutrition, la corruption, l’exploitation, l’analphabétisme, l’enrégimentement, toutes sortes d’abus de pouvoirs sur les plus vulnérables.
Ce qui porte atteinte à la vie et la croissance de l’enfant peut imposer par des formes de morts à l’adulte, la douleur de la séparation et du vide. Toute exploitation est donc abominable à la dimension sacrée de la personne que nous appelons présence de Dieu.   Il n’a jamais été dit que Dieu n’ai abandonné aucun de ses enfants.
L’enfant au même titre que l’adulte a les mêmes droits à la personne. Toute vie à naître est déjà une personne. Depuis le commencement humain, le caractère propre de la vie comme de la personne est sacré.                                                                                                          On a trop fait passer les droits pour protéger d’abord la liberté de la femme. Libre, elle l’est. Sacrée, elle l’est. L’enfant autant. Ainsi, nul doit avoir la priorité sur le droit à vivre. Le droit de l’un ne doit pas priver l’autre de l’avoir. L’avortement ne présente ni bonheur, ni avenir, au contraire.
Viendra un jour où hélas, on regrettera ne n’avoir pas écouté les « sans voix ». Nous pensons même que le bonheur de l’adulte passe par la croissance et l’accomplissement de l’enfant.
          Il en exprime le sens et l’avenir…
IMG_0738 « avec vous tous les jours jusqu’à la fin »

 Un signe pour les parents:

Plus qu’un signe distinctif, la Croix nous rappelle avant tout une Mère : Marie, voyant souffrir et mourir son Enfant, Jésus. Cette réalité s’adresse en premier aux parents qui, autour de nous, survivent à un tel drame. A la Croix c’est la Passion même de Dieu qui      s’offre à eux comme une mendicité d’amour.C’est-à-dire entre une fracture de Mort et  la Communion Filiale au Fils : la naissance de l’Eglise, signe de consolation visible et vivant de la Miséricorde de Dieu.
Détresse:
Après la perte d’un enfant quelques soient les circonstances, les parents et même les fratries sont traversés par la sidération, l’angoisse et l’abattement. Les frères et soeurs vivent un choc psychologique qui impactera toujours leur avenir. Alors, que fait l’Eglise pour eux ?
Existe-t-il une Pastorale d’accompagnement à la hauteur de cette détresse ? Qu’aurons nous fait pour les petits présents ou partis ? « Ce que vous aurez fait aux petits, c’est à Moi que vous le faites » St Matthieu 18.
Après le drame de la mort, les parents cherchent leur enfant partout. Même parti, l’enfant est partout attendu. C’est comme une faim de l’âme qui la déchiquette et l’apparence résiduelle du monde ne devient plus que peu de chose…                                  « Où que tu sois mon amour, je te rejoindrai » crie une maman. On leur a pris disent-ils, le sens de leur vie,  leur chair elle-même, leur tête est dans un étau et leur âme éclatée !         Ils survivent comme « dé-carnés » et « sans voix ». Alors qui les entendra ? Car même amputés de l’un des leurs, ce sont toujours des familles. Et les oublier ajouterait une autre souffrance à leur inconsolable douleur. A ce stade de la souffrance,  survivre à la séparation d’un être aimé est un don plus fort,un signe plus grand que tout ce que l’on pourrait en sa compagnie lui offrir…
Parents: « sans-Voix ».
Marie que ce drame n’a pas épargné porte en ses petits doigts immaculés les reliques de leur cœur en morceaux. Pour avoir été traversée par cette ultime douleur de perdre un tel Homme et un tel Dieu, et parce que la croix et la nuit atteint tout homme, il  revient bien à la Mère de Dieu d’être appelée Mère de l’Humanité ! Si nous n’avons pas de parole de Marie à la Croix, c’est parce que pétrifiée de douleurs elle était « sans voix ».                Et justement notre sainte Mère l’Eglise dans sa mission première, est d’être servante et compatissante des «sans voix ».                                                                                                           Car à quoi servirait un diacre s’il n’était pas une présence, un cœur à l’écoute des « sans voix » ?   A  rien ! Ce serait comparable à une association auprès de familles brisées mais sans perspective de consolation en la Résurrection !
Ambroise:
Nous même, Isabelle et moi avons perdu Ambroise en octobre 2009, un garçon de 15 ans après un cancer des os qui aura duré 3 ans et quatre mois. Atteint par un long calvaire et ayant gardé optimisme, foi et courage jusqu’à la mort, cet enfant a prouvé par son exemple la grandeur que peut receler chaque jeune. Généreux, plein d’enthousiasme et de projets, il disait souvent : « quand je serai grand… ». A sa mort, des enfants ont demandé le baptême, d’autres comme lui ont observé la minute de silence le vendredi St ou ont prié le chapelet.
C’est un fait que le départ au Ciel d’enfants suscite beaucoup de questions, que les parents ne peuvent résoudre seuls … Ils apprennent après la violence du décès, qu’un certain nombre de familles sont également touchées par le deuil ou même la disparition d’enfants…  Alors qui les aidera ? Ces personnes en plus de leurs douleurs peuvent traverser le doute, la solitude ou le découragement. Confrontées parfois à l’incompréhension du voisinage ou même de leurs familles, la séparation, l’absurdité ou le désespoir, il faut les soutenir.
Pourtant beaucoup leur confient que « perdre un enfant est la plus grande des souffrances » et en même temps, il n’y a que peu ou pas de textes dans l’Eglise pour les accompagner.  Il semblerait même que d’autres sujets soient prioritaires !                          Or dans l’Evangile de St Matthieu, le Christ met en garde « du mépris de ces petits ». Manquant cruellement d’accompagnement ou de formation, beaucoup de parents quittent l’église et… Pourtant l’apparente absence de ces parents à l’église ne signifie pas leur inexistence. Pourquoi ne viennent-ils pas ? Peut-être parce qu’ils ont du mal à se reconnaître dans une église qui leur parle si peu des enfants morts ou de leur enfant mort.  Ayant perdu « le sens des choses », certains partent car plus rien ne rappelle leur enfant et rien est prêt pour les accompagner et les réconforter. Peut-être aussi attendent-ils par représentativité, des semblables ayant vécu leur chemin de croix et qu’en l’absence de ceux-ci, affaiblis, incompris, attristés …  ils quittent la maison du Père ?
Notre mission est de les ramener.

 

Ordonné en juin 2008 dans le diocèse d’Evry, j’ai écris en 2014, en la fête des St Innocents ce même 28 décembre, une lettre en 24 points pour sensibiliser la Pastorale de la Famille à cette détresse. Début 2015, nous étions invités à  participer à un questionnaire dans le cadre du Synode sur la Famille. Puis, des premières synthèses firent apparaître aux N° 20, 21, 22 : familles fragilisées :  « une place compatissante et particulière pour ces familles blessées et sans voix ». Au terme, en 2016, dans Relatio Synodi au N°20 (23-28),  il est fait mention d’action pastorale envers les familles blessées et fragiles. Mais  nulle part apparaît de paragraphe spécifique pour ce drame d’enfants et ces familles.  C’est dur pour elles !      
Espérance:
S’incarnant dans notre monde, le Christ a vécu l’âge de leur enfant. Quant à notre Crédo, il porte en son sein le beau message en l’espérance de la résurrection. Celui de savoir dans l’attente et la paix que nos enfants vont bien et qu’on les reverra… Le Christ qui, en sa chair à tué la mort  nous montre que ni les maladies, ni les cancers, ni les guerres n’arrêteront la marche inexorable de l’Amour… Non Dieu ne leur a pas pris leur enfant ! Et si la mort est une interruption, elle n’est pas pour autant une cessation. Et l’oubli est comme une deuxième mort aux aguets de notre paresse, ces enfants ne sont pas partis pour rien…
Ne pas croire et  douter serait une sorte de soupçon porté sur la foi dans laquelle se sont endormis nos enfants ou nos grands-parents et comme si ils s’étaient trompés !  Ce serait un profond mépris provenant de notre suffisance ! Ne pas croire, c’est penser que la mort serait plus forte que le vie et l’amour.
Ne pas croire, ce n’est plus entrevoir pour nos enfants un passage en une autre vie, encore plus belle que celle que nous leur avons donnée et qui sont pour la plupart partis sans révolte dans d’interminables souffrances… Ne plus croire c’est perdre à la fois la résurrection et celle aussi d’oser espérer revoir nos enfants. C’est tout perdre ! Faut-il en rappeler les fondements ?
     -Toute religion est fondée sur le culte des morts  et leur mémoire. 
     -Toute la foi repose sur l’Espérance en la résurrection universelle.
     -Toute « religion » signifie par son mot que nous sommes « reliés ». On ne se donne pas la vie, on la reçoit d’un autre. Nous croyons à la Communion que  ces enfants vivent autrement leurs déploiements et leurs actions d’intercessions. Une fois né, disait une fillette de 8 ans condamnée du cancer, « nous ne mourrons plus ». Rempli d’Eternité par Celui qui a souffert la Passion Humaine, nous sommes  à son image  habité par quelque chose de plus grand que nous. Oui, par la résurrection le Christ a renvoyé la mort à son néant ! Avons-nous une Pastorale à la hauteur de l’attente de ces familles ?                                           
2 postures de réticences constatées constituent un frein à cette aide :
  1. a) la fuite, l’attitude recroquevillée. Pour certains, la mort d’un enfant fait peur : « il vaut mieux, disent-ils, ne pas en     parler, rien faire, et …oublier ! » Ceci cacherait-il en réalité un problème psychologique et personnel ?
  2. b) le déni, le refus, le rejet : « Cela passera,  ils feront leur deuil.  Et puis il faut relativiser c’est un enfant , et ces parents marqués par la mort n’ont rien à nous apprendre ! »
Quelques pistes concrètes pourraient être proposées :
une présence écoutante, l’anniversaire fêté de leur enfant, une photo accueillie, honorée, un livret de prières, une trentaine de textes spécifiques repérés dans la Bible (références à donner), références de consolations et d’appuis. des textes spécifiques d’église tournés vers l’Espérance, (Synodes, Encycliques…) une messe par an dévolue à cette cause des enfants défunts, une prière et un jeûne dans la semaine pour les enfants disparus, trouver un jour de l’année de prières d’intentions pour les enfants disparus, le 28/12 serait celui des enfants défunts (fête des St Innocents), et le 15/9  (Notre Dame des Douleurs), en union avec les mamans endeuillées, une adoration eucharistique avec notamment les familles éprouvées, l’arrêt de l’avortement, le soutien aux associations des Droits de l’Enfant, un livre Blanc des Mémoires, un grand Cénotaphe « Aux Enfants défunts et disparus », un pèlerinage à Pontmain, une minute de silence observée chaque vendredi saint, un geste généreux proposé aux sépultures d’enfants de familles en difficultés, l’ajout du mot « enfant » dans le Mémento des défunts, les intentions pour les défunts mis dorénavant au début des prières universelles, des intentions régulières pour les enfants défunts et le recouvrement de ceux disparus, un jeûne et une chaîne de prières pour retrouver les enfants disparus, enfin, en regard d’un nombre incalculable de saints adultes : davantage de vies d’enfants proposées en exemple.
Avec la Pastorale de la Famille, notre diacre et une équipe avaient créé sur le diocèse une présence écoutante auprès des familles éprouvées.  L’équipe pourrait comporter plus de parents. Nous observons ce qui se fait  dans les autres diocèses, informons les vicaires, les services des obsèques et analysons les « besoins » auprès des fidèles.